mercredi 23 février 2011

Facebook ou le réflexe Pavlovien du publicitaire

 
Nos amis publicitaires n'en finissent pas de ne pas nous étonner (...du beau français ça !).

Au menu du jour : La campagne portugaise du "Jornal de Noticias" pour le 31ème "OPorto International Horror Film Festival"

Pas très innovant dans l'exécution mais suffisamment disruptif pour être noté, il n'est pas si courant de voir ce type d'idée relayée en print.
Une pub, clairement destinée à une cible jeune avec une exploitation (trop) évidente de leurs usages et leurs codes.
On apprécie quand même le beau geste (sic!) et on aurait aussi voulu en voir des comme ça à Gerardmer.

Driiiiiift : Si vous aimez le visuel, allez vite voir le dernier Danny Boyle : 127 heures
Vous ne serez pas déçus :)

Bloody.

Crédit pub:
Advertising Agency: DraftFCB, Lisbon, Portugal
Creative Directors: Duarte Pinheiro de Melo, Luis Silva Dias
Art Director: Rodrigo Burdman
Copywriter: Samir Mesquita
Photographer: On Shot Estúdio
Retoucher: Eduardo Firmino
Published: February 2011

NOTHING PERSONAL - Matt Black

Attention, une petite pépite qui va buzzer (putain, je déteste ce mot):



Un film de Matt Black (Matthew Cohn de son vrai nom, DJ Britanique et moitié du Duo Coldcut) avec comme actrice principale une Paz de la huerta complètement stupéfiante.
Bande son par U.N.K.L.E


Sexy.

It's time for Culture Jamming (Ron English)



Vous aimez les arts plastiques et le détournement culturel, alors cet article est peut être fait pour vous.

Il reste encore parmi nous des personnes de talent qui, sans mépriser les codes culturels actuels, ne se gênent pas pour apporter une vision personnelle et forte sur des sujets politiques, publics ou sensibles.
J'ai tendance à penser que ce sont un peu les gardiens du temple.
Sans tomber dans l'effet  Primus inter pares, on peut sainement se dire qu'ils veillent à ce que tout ne soit pas trop uniformisé ou volatile autour de nous car "oui": les aspérités, c'est bien !

Bref, c'est beau ou pas, mais ça ne laisse pas insensible.

Petite introduction donc, pour se lancer dans l'univers de Ron English:

Plasticien américain né en 1959, Ron English est précurseur de l'art urbain et adepte du détournement culturel (Culture Jamming).
Dans ses œuvres, il joue avec l'iconographie des multinationales, de la culture populaire ou de l'histoire de l'art comme (Marilyn Monroe, Mickey Mouse, McDonalds, Van Gogh) en les mettant en scène de sorte qu'elle soit employée contre les valeurs qu'elle est censée représenter.
Il crée en 2008 le poster "Abraham Obama", un mix-match des visages d'Abraham Lincoln et de Barack Obama.



N'hésitez pas à jeter un coup d'œil au film "Popaganda" de Pedro Carvajal dont Ron English est le sujet.

Un petit coup d'oeil aussi sur ses œuvres, à travers quelques vidéo:

Spanky

lundi 21 février 2011

Tarp Surf ! Des parkings et du fun


Si comme moi vous adorez le surf (?!) mais que vous êtes trop souvent en ville pour assouvir votre passion, adoptez le Tarp Surf.

Pas de références précises sur l'origine de ce phénomène, mais c'est apparemment en juillet 2010, sur un parking de Santa Cruz que les surfeurs professionnels Homer Henard et Nic Lamb commencèrent à bouder les tubes de l'océan Pacifique pour une séance de « surf sur bâche ».


La pub récupère -forcément- l'idée et on voit fleurir quelques concepts. La copie ne vaut pas l'original mais l'idée est bien là.

Merci le planning strat.



Catchy.

France / Mexique : When Art is the Rehab

Quand la France et le Mexique se mettent un peu sur la gueule, rien de mieux que quelques bonnes idées pour commencer à faire passer la pillule; ça ne change pas le contexte géopolitique mais, comme une dose de novocaine, ça peut aider à avoir moins mal...

Hors contexte, l'illustrateur Jonathan Koshi s'imprègne des calavera (symboles associés au jour des morts mexicain), en saisit l'essence puis détourne les icones de la pop culture en leur y appliquant leur modèle.

Les résultats ? Des visuels très "graphiques", qui mettent en exergue l'utilisation de la monochromie et l'adaptation de références culturelles passées dans un cadre contemporain.

C'est marrant et peut être beau.